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Produits d’entretien professionnel : 13 façons d’exploser son budget ?

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C’est à travers ce titre un brin provocateur que nous souhaitons sensibiliser les entreprises aux économies qu’elles vont pouvoir réaliser sur les Produits d’entretien professionnel. Quelle que soit la branche professionnelle, mal maîtrisé, le budget entretien a vite fait de grossir. Nous avons identifié 13 actions qui vont instantanément amplifier cette croissance budgétaire, qui quoi qu’il arrive, sera inversement proportionnelle à l’efficacité !

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Pour Dépenser plus, dans l’achat de vos Produits d’entretien professionnel, il faut simplement :

  1. Acheter des Produits d’entretien professionnel pas chers
  2. Utiliser de l’essuyage papier pour des usages non appropriés
  3. Doser n’importe comment les produits à diluer
  4. Utiliser des outils à usage court
  5. Laisser faire le personnel
  6. Ne pas avoir de protocole de nettoyage
  7. Ne pas appliquer les consignes du fabricant
  8. Etre fataliste en pensant avoir tout essayé pour réduire ses dépenses
  9. Choisir un fournisseur orienté prix
  10. Une petite goutte de produit en plus, ça nettoiera mieux!
  11. Utiliser le mauvais Produits d’entretien professionnel avec le mauvais outil en appliquant la mauvaise méthode
  12. Avoir un fournisseur plus vendeur que conseiller
  13. Avoir plusieurs Produits d’entretien professionnel pour un même usage

Voyons maintenant en détail les différentes raisons d’un budget non maîtrisé, voire explosé.

1. Acheter des Produits d’entretien professionnel pas chers :

Quand on ne sait pas, on est persuadé que tous les produits se valent et que seul le prix est un critère efficace pour minimiser la dépense. C’est une grave erreur de procéder ainsi, car on n’écoute plus les arguments qui permettent d’avoir le contrôle réel sur les dépenses. La solution n’est pas d’être fixé sur le prix de l’article, mais sur l’aspect technique dudit article. De toute façon il faut être pragmatique, la maîtrise budgétaire n’est pas une seule action. C’est un ensemble de paramètre qui permet d’atteindre l’objectif de tout acheteur de « tenir le budget ».

2. Utiliser de l’essuyage papier pour des usages non appropriés

Très souvent l’utilisation du papier a été dévoyée de son usage d’origine. Au début le papier était uniquement utilisé pour s’essuyer les mains. Ensuite celui-ci a vu son usage augmenter pour effectuer l’essuyage des surfaces. Et c’est à ce moment-là que l’hémorragie de la dépense en papier s’est accélérée. A la décharge des utilisateurs, les services de contrôle d’hygiène ont insisté sur le fait qu’il était interdit d’utiliser les torchons pour essuyer, car ce n’était pas hygiénique du tout. Fort de ce constat, les fournisseurs de produits d’hygiène, ainsi que les fournisseurs de produits alimentaires se sont engouffrés dans la brèche, pour vendre du papier. Alors qu’il existe des solutions simples, économiques et légales pour assurer l’essuyage de surfaces en milieu alimentaire ou non.

3. Doser n’importe comment les produits à diluer :

Cette façon d’opérer est malheureusement très fréquente. Ce sont des centaines d’euros par an de gaspiller, plusieurs causes à cela :

  • Absence de protocole d’utilisation,
  • Manque d’information sur comment bien diluer le produit utilisé,
  • Pas d’outil proposé par le fournisseur de produit pour faciliter le dosage,
  • Les utilisateurs ne sont pas accompagnés par leur hiérarchie pour appliquer le bon dosage

4. Utiliser des outils à usages courts :

Un outil à usage court, c’est du petit matériel utilisé tous les jours pour nettoyer. On les appelle à usage court, à cause de leur durée d’efficacité.
Quelques exemples : éponges, boules inox, lavettes ajourées…

Une nouvelle fois, on s’aperçoit que ces produits d’entretien professionnel ont le même point commun : LE PRIX à l’achat. Pas cher donc on achète. Ce qui va revenir cher, c’est la fréquence d’achat, à cause de la courte durée de vie des produits. C’est toujours le même constat : les fournisseurs vont bien se garder d’apporter du conseil, en suggérant des produits plus efficaces, qui coûtent plus cher à l’achat, mais qui peuvent durer jusqu’à 10 fois plus longtemps. Tout en sachant que le prix d’achat n’est jamais 10 fois plus cher!

5. Laisser faire le personnel :

Dans le domaine de l’hygiène et l’entretien, le personnel a un impact positif ou négatif dans la dépense. Des collaborateurs bien accompagnés, avec des bons outils, des bons produits et des bons process sont à même de mener à bien leurs missions. Pour illustrer nos propos, nous vous invitons à lire notre article consacré à un concept appelé « Bon P.O.P »

6. Ne pas avoir de protocole de nettoyage :

L’absence de protocole d’utilisation des Produits d’entretien professionnel, est un des éléments contribuant au non contrôle de la dépense. Bon nombre d’interlocuteurs hiérarchique, n’ont pas conscience qu’un protocole est avant tout un outil au service des managers pour engager leurs collaborateurs vers une professionnalisation de leur métier. Ce protocole doit servir de moment d’échange entre le manager et le managé. Questionnement pour comprendre les incompréhensions du collaborateur, explication de la bonne méthode en s’appuyant sur le protocole. Gain pour l’entreprise : meilleure utilisation des produits, moins de gaspillage, féliciter le collaborateur d’avoir bien fait

7. Ne pas appliquer les consignes du fabricant :

Diverses raisons expliquent que les consignes des fabricants ne soient pas toujours respectées dans le domaine de l’hygiène professionnelle.
Le mode d’emploi des produits d’entretien professionnel n’est pratiquement jamais lu.
L’application de celui-ci n’est pas toujours simple à mettre en œuvre, à cause d’une inadéquation entre le taux de dilution et les moyens dont on dispose pour l’appliquer.
Plusieurs taux de dilution existent en %, en ml, en gr/L. Ils ne sont pas toujours faciles à mettre en œuvre, qui plus est quand on n’est pas bien équipé.
Il arrive également que ce soit le fournisseur qui n’applique pas le bon taux de dilution. On rencontre ce cas notamment sur tout ce qui est centrale de désinfection ou doseur de lavage de vaisselle automatique. L’impact peut s’avérer être très négatif, notamment lorsque cela concerne des produits désinfectants.

Plusieurs solutions existent pour aider les utilisateurs à respecter le taux de dilution prévu par le client.

  • Lire le mode d’emploi
  • Avoir un protocole d’utilisation
  • Se faire accompagner par son fournisseur
  • Avoir une grille de correspondance % / mL
  • S’équiper de matériel pour diluer manuellement ou automatiquement
  • Connaître le réglage appliqué par le fournisseur sur les centrales de dilution

8. Etre fataliste en pensant avoir tout essayé pour réduire ses dépenses :

Quand on est persuadé d’avoir tout essayé, c’est que la plupart du temps les méthodes utilisées sont globalement restées les mêmes. Le temps finit par décourager et très souvent on ne pense pas que la solution au problème est face à vous. En fait les clés de cryptage pour mieux dépenser sont connues par tous les fournisseurs commercialisant des Produits d’entretien professionnel, mais beaucoup se gardent bien de tout expliquer.

Car derrière ces explications cela engendre une perte de chiffre d’affaires pour ces entreprises. Donc ils jouent au chat et à la souris avec le client. Que fait le client, il négocie une remise soit directement sur le tarif, soit une RFA selon le volume acheté à l’année. In fine, tout le monde est content le client a obtenu une remise de 2%, 3%, 5% et le fournisseur à garder ses produits qui lui permettent de faire du volume. Mais au bout du bout, seul le client est perdant, car le budget dépense de produits d’entretien est globalement resté le même.

9. Choisir un fournisseur orienté prix :

Vous l’aurez compris, l’obsession du prix dessert le client. En faisant une fixation sur le prix, il se prive de réaliser de très belles économies. Inutile de développer plus cette rubrique, nous avons abordé le sujet précédemment.

10. Une petite goutte de produit en plus ça nettoiera mieux :

Très souvent les utilisateurs de produits d’entretien sont persuadés que de mettre plus de produit cela nettoiera mieux. L’effet négatif d’un surdosage régulier des sols ou des surfaces c’est l’encrassement des sols ou surfaces. C’est le début du cercle vicieux du surdosage pour régler un problème de surdosage. Dès que cette conviction est en place, les dépenses augmentent. Les managers ont du mal à se sortir de ce marasme de la petite goutte en plus.

De petite goutte en fait, on parle de dizaine de ml en plus à chaque dilution. Je vous laisse imaginer l’impact financier d’une telle pratique. Très souvent cette façon de procéder est le signe d’un manque de formation, d’explication en donnant du sens aux collaborateurs pour qu’ils mesurent les effets négatifs d’une telle méthode de travail. Il arrive également que malgré une formation et un accompagnement des collaborateurs rien ne change. Face à cela il existe tout de même des solutions pour endiguer ce problème.

Pour supprimer ce point négatif de la petite goutte en plus, détaillons ensemble les solutions qui s’offrent à vous. Tout repose dans l’investissement dans du matériel de dilution, en plus de la formation du personnel.
Différentes solutions de dilution existent, du plus simple au plus élaboré.

  • Le plus simple : une pompe doseuse, un flacon doseur
  • Le plus élaboré : un dilueur automatique

Vous l’aurez compris la solution la plus élaborée est la plus sûre, elle ne tient pas compte de la rigueur de chaque collaborateur.

11. Utiliser le mauvais produit avec le mauvais outil en appliquant la mauvaise méthode :

Cette rubrique est un condensé de tout qu’il ne faut pas faire. Sans faire le procès de chaque point produit, outil, méthode, il est bon de rappeler qu’il existe différentes qualités de produits ou d’outils et de méthode. A la lecture des chapitres précédents, vous avez maintenant une vision plus claire sur l’impact d’un choix basé uniquement sur le prix. Pour autant qui dit qualité dit prix d’achat plus cher. Ce qui sera ensuite positif, et se traduira dans la réduction du budget annuel de vos dépenses.

12. Avoir un fournisseur plus vendeur que conseiller :

C’est enfoncer une porte ouverte que de dire qu’un commercial est payé au chiffre d’affaires.
Pour faire simple, il existe deux types de vente : la vente unique et la vente en récurrence.

Vous l’aurez compris, le mode de distribution commerciale dans le domaine de l’hygiène, c’est la vente récurrente. L’effet pervers, c’est la régularité, pouvoir placer le maximum de Produits d’entretien professionnel, quitte à ce qu’ils soient redondants. Avoir un volume de consommation pour s’assurer une bonne rémunération variable. Une fois que l’on a compris cela, on sait que le commercial n’utilisera pas les clés qui vont lui faire diminuer son volume de consommation de produit. Pour jouer de cela, il s’appuiera sur son relationnel, afin d’éviter ce risque de baisse de chiffre d’affaires. Tant que le client reste sur le prix, tout va bien, puisque le fonds de commerce du vendeur ne s’en trouve pratiquement pas diminué.
Cette façon de procéder représente la majeure partie du marché.

Cependant, il est possible de fonctionner différemment. Avoir une approche tournée vers le conseil, le service, la qualité de prestation, en travaillant non pas le prix, qui ne veut rien dire, mais le budget qui lui veut tout dire. Cette approche apporte un regard différent et permet de réaliser des économies substantielles.

13. Avoir plusieurs Produits d’entretien professionnel pour un même usage :

Cette rubrique s’inscrit dans la continuité de l’article précédent. Très souvent on s’aperçoit que les utilisateurs ont sans le savoir plusieurs Produits d’entretien professionnel pour un même usage. Le nom du produit est différent, mais la fonction est la même. Une nouvelle fois, plusieurs raisons à cela :

  • Manque de formation du personnel
  • Absence de lecture des fiches techniques des produits utilisés
  • Avoir une confiance aveugle en son commercial

Comment éviter cela ?

  • Former les acheteurs et utilisateurs
  • Lire les fiches techniques avant d’acheter les produits
  • Capacité du fournisseur à proposer des solutions innovantes : Depuis combien de temps utilisez-vous les mêmes produits ?
  • Plusieurs fois par an des évolutions technologiques apportent des changements positifs. Exemple : remplacer le produit vitres par de l’eau appuyé par un outil.

Si vous souhaitez poursuivre votre découverte sur les économies possibles à l’utilisation des produits d’entretien, nous vous invitons à lire nos articles suivants :
– Comment utiliser les produits d’entretien pro ?
– Cercle de Sinner où comment bien utiliser un produit d’entretien ?
– Economiser sur les produits d’entretien: oui mais comment ?

Vous l’avez compris la maitrise de votre budget entretien passe par l’application de ces règles de bons sens. Tous les marqueurs : prix, achat, exécution, types de produit, process, consignes, formation … sont importants dans la chaine de l’hygiène que vous souhaitez instaurer

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